Déchire papiers et ouvre lettres, pâle nuit face à la couleur d'un mot bien heureux, désordre de feuilles, mots parsemés, je n'ai qu'une odeur à l'oreille, la paisible et agréable chanson que voilà... Octaves limpides au fond d'une mer de notes, j'aime, je nage, coulant et roulant sous la houle de souvenirs à peine nés. Florilège de bonheurs, sommets oniriques, peu importe leur immensité ou leur grandeur. Aveugle et sourd, me voilà de nouveau perdu, me voilà emporté dans un nouvel élan, vers un pays mystérieux dont j'ai souvent oublié le nom. Trop tôt pour y voir le jour, trop tard pour savoir quand il a émergé. Labyrinthe vivant, dédale séduisant que je ne peux repousser. Advienne que pourra...
A ceux qui savent ne pas savoir...
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3 commentaires:
texte et photo sont super.
j'aime pas les commentaires qui ne font que dire "super": cela ne sert qu'à brosser l'ego de celui qui l'a écrit dans le sens du poil. Pourquoi "super" ?
Qu'est-ce qui te touche, toi, l'anonyme ?
*sourire*
Ego toujours aussi décoiffé...
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