Un regard sans les mots, un regard douloureux, sous le poids de nos vies. A jamais il nous marque, à jamais il ne cesse de nous guider. Tant à lire que son souvenir nous obsède. C’est le fardeau de l’amour comme le radeau qui nous sauve. Les mots ne sont rien et s’oublient sous les vagues du temps, tandis que ce regard nous plie et nous retient dans cet accord déchirant. Et pourtant nous avançons, et pourtant nous croyons. Car nous étions ce regard, car nous sommes ce regard, car ce regard fut la première entaille à nos rêves et que nous ne cessons de cicatriser ni de rêver. Souffrir est la voie de l’Amour ; aimer, notre remède à la souffrance. C’est ainsi que nous aimerons, c’est ainsi que nous vivrons : nos souvenirs sous la peau, et notre cœur en avant, battant l’espoir d’un amour aveuglant.
A ceux qui savent ne pas savoir...
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2 commentaires:
Magnifique ce texte... :)
:)
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