Sans une once de maigreur, loin de l’âge du temps, mère nature porte en son sein l’irréalité humaine. Son éclat nous rend sourd, son indifférence nous émeut. Absurde élégance que nous essayons de peindre dans nos yeux. S’exalter de son essence, entendre sa beauté. Fascination de l’inhumain par l’humain. Notre vie se mêle à la sienne. Sans cesse. Porter son regard, le soutenir et partir. Là où nous avons vu, là où nous avons cru, là où nous avons bu notre rêverie, tout n’est que mémoire. La nature nous donne ses illusions et garde nos espérances. Impassible majesté que le temps roule sur la peau de nos sentiments. Je n’ai que ce souvenir, que je couche dans ces mots, un souvenir bouillonnant, qui murmure dans le temps, le plaisir d’un moment.
A ceux qui savent ne pas savoir...
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