A ceux qui savent ne pas savoir...

samedi 21 juillet 2007

Souvenir...


Radieuse magnificence d’un été envolé. Mystérieuse incandescence d’un paysage rencontré…

vendredi 20 juillet 2007

Galopin


Galopin est content, galopin il est heureux et il saute à pieds joints dans les flaques d’eau parce que galopin il aime éclabousser les gens. Galopin il a toujours été un sale gosse, mais c’est un sale gosse heureux. Quand il éclabousse les gens c’est pour leur donner la possibilité de faire pareil pour qu’ils se libèrent de leur moule.
En fait Galopin il sauve le monde. Parce que faut pas croire que ce sont les adultes qui vont sauver le monde, plus on vieillit plus on devient con. Et plus on oublie. Les sales gosses ce sont les mieux. Parce qu’ils sont gosses et qu’ils sont sales, donc ils s’en foutent et n’ont pas de contraintes. Galopin est libre et c’est pour ça qu’il est heureux. Tout ce qui est faisable, il le fait, parce qu’il en a envie.
Galopin il s’en fout. Galopin il court, et jamais il ne regarde s’il prend un détour ou un raccourci. Parce que ce qui lui plait c’est de suivre ses envies. Et les meilleures envies, ce ne sont pas toujours les plus simples. Galopin est malicieux, galopin il aime jouer. Il aura toujours de quoi jouer. Galopin il est content. Des qu’il est né il a su qu’il serait content. C’est comme ça, il suffit de le vouloir. Et il l’a voulu.

mercredi 18 juillet 2007

Les choses qui glougloutent



Moi ce que j’aime bien, c’est quand choses glougloutent. Surtout ne pas en faire des ploc-plocs. Les laisser indemne sans les aïe ni les ouilles. Toujours prendre sans clac, garder sans les boums. Ca fait plaisir de voir les choses vous faire pschit dans le cœur. C’est vrai, c’est mon p’tit doigt qui me l’a dit sous les flops. Moi et mon p’tit doigt on a toujours été super prout. Quand un de nous deux se lâche, l’autre fait coin coin. C’est une symbiose au delà des bangs. Dans le bain parfois, je lui plouf quelques secrets. Et toujours ça chut entre nous.

Nous deux on est super guili guili pour la vie ! Et après, il me donne ses conseils, et souvent je tilte aux gens la clarté de son esprit. Un jour mon p’tit doigt il sera célèbre, et tous mes doigts lui flasheront des regards langoureux. Parce que mon p’tit doigt il sait faire glouglouter les choses. Et moi j’ho hisse à faire pareil. C’est pas facile mais si on sniff bien les choses, elles nous disent elle-mêmes comment les gratouiller.

Il faut panpan les idées qui atchoum. C’est vilain pour la santé de notre vélo dans la tête. Après on ne frotte plus rien, et on devient tout plop. Et les choses ne glougloutent plus. Non, à tout prix il faut éviter ça. Tout le temps. Si vous n’avez pas de petit doigt il parait que les petits orteils ça broum broum très bien aussi. Mais c’est moins sexy. Mais il ne faut pas laisser faire bam et croire que ce n’est pas important. C’est crucial super yahou. Alors, prenez votre petit doigt et faites glouglouter les choses, et au moins, moi, je serai ultra pouette pouette à votre place.

lundi 16 juillet 2007

La blanche grisaille


La blanche grisaille transforme les formes obscures du réel. La blanche grisaille, celle qui était couleur, celle qui était vivante, soupire les reflets d’une harmonie invisible. De l’ombre, naît la matière. Dans la matière, s’endorment les teintes. Point d’agonie, le noir et le blanc sont la ruine vivante d’un orchestre de nuances. Tout est musique. La blanche grisaille s’abreuve et compose. Chimère de la splendeur, elle nous emmène sur sa croupe au-delà de la vérité physique de la nature. Candeur et pureté dans ses lignes, dépouillement et élégance dans son corps. Elle est ce qui est, elle est ce qui n’est pas. Elle nous offre la poésie de l’élémentaire et du pauvre. Et dans l’immaculée maigreur de ses côtes, se lit la richesse de cœur de la nature.

dimanche 15 juillet 2007

Immensité...



A travers vide et infini, quand toute fin est abstraite, quand l’esprit subordonne les yeux, l’immensité nous subjugue et nous abandonne à nous-mêmes. Chaque souvenir s’évapore dans le vaste paysage, chaque pensée se perd au loin, chaque regard y retrouve son écho. Nous ne sommes rien, nous sommes peu, mais notre regard s’émerveille. Notre regard donne à l’immensité la quintessence de sa beauté. Nous nourrissons l’immense et l’immense boit notre fascination. Tout se mêle et s’embrase, tout… et nous sommes toujours rien. Tout et rien, cela enfante l’immensité. Sans la connaissance du rien, l’immensité est une banalité. Sans notre présence minuscule, ces océans perdent le diadème de la grandeur. Voir, sentir, écouter, toujours lire dans l’immense nos propres émotions. Se défaire de notre corps et épouser nos sensations. Faire de l’immense un joyau dans lequel se reflètent nos sens. Savoir l’immense, mais ne pas le voir. Etre. Oublier la fin et plonger l’immense à l’infini. Devenir. Si nous nous oublions, nous choisissons l’infini. J’aime y aller… J’aime y rêver…
 
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