A ceux qui savent ne pas savoir...

dimanche 15 juillet 2007

Immensité...



A travers vide et infini, quand toute fin est abstraite, quand l’esprit subordonne les yeux, l’immensité nous subjugue et nous abandonne à nous-mêmes. Chaque souvenir s’évapore dans le vaste paysage, chaque pensée se perd au loin, chaque regard y retrouve son écho. Nous ne sommes rien, nous sommes peu, mais notre regard s’émerveille. Notre regard donne à l’immensité la quintessence de sa beauté. Nous nourrissons l’immense et l’immense boit notre fascination. Tout se mêle et s’embrase, tout… et nous sommes toujours rien. Tout et rien, cela enfante l’immensité. Sans la connaissance du rien, l’immensité est une banalité. Sans notre présence minuscule, ces océans perdent le diadème de la grandeur. Voir, sentir, écouter, toujours lire dans l’immense nos propres émotions. Se défaire de notre corps et épouser nos sensations. Faire de l’immense un joyau dans lequel se reflètent nos sens. Savoir l’immense, mais ne pas le voir. Etre. Oublier la fin et plonger l’immense à l’infini. Devenir. Si nous nous oublions, nous choisissons l’infini. J’aime y aller… J’aime y rêver…

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